dimanche 21 octobre 2007

Pas de la marde ce char!

Vous allez tous me dire enfin des nouvelles, et vous avez bien raison.

Je dois bien avouer que je me suis un peu laissé dépasser ces derniers temps, donc je vais vous faire le résumé le plus complet possible du mois qui vient de se passer.

J’en étais donc rendu au début de mes cours.

Donc je continue à y aller, évidemment ! Les aprioris que j’avais dessus au début ce sont, de façons générales, confirmés. Donc certains cours intéressant et d’autres moins, mais avec 5 différents et 15h par semaine, de toute façon le choix est relativement limité.

En parallèle, je passe pas mal de temps avec les autres français qui sont tout comme moi en échange. Vous allez me dire que niveau échange culturel, ce n’est pas top, ca c’est sur, mais bon on se délire bien. En plus, il y a des gens dans plein de spécialités différentes, ce qui change un peu du milieu très scientifique de l’INSA. En gros, il y a des artistes, des psychologues, des managers et des scientifiques. Et avec tout ca, on se tape des bons délires et des bonnes soirées très régulièrement. On a commencé à visiter pas mal les bars de notre chère petite ville de Gatineau.

Bon j’avance un peu et j’arrive maintenant à la semaine d’étude rebaptisée, semaine de relâche, rebaptisée semaine de vacances, rebaptisée Road Trip. En gros, la semaine du 10 octobre, était normalement consacrée pour les révisions des examens intra. Or, premièrement, j’en ai que 2, et de plus, je suis quand même aussi ici pour visiter. Donc avec un pote et deux copines, on a loué une voiture (un peu la galère d’ailleurs car ca tombait pendant le week-end de Thanksgiving) et on est parti faire le tour du Québec.

Première escale, Montréal. Ici, chacun a squatté chez ses amis sur place. Moi j’étais chez David (Tom Pouce) un copain de l’INSA qui est à l’Ecole Polytechnique de Montréal. J’ai passé la première soirée avec lui et ses collocs. Son quartier fait très anglais. D’ailleurs je trouve beaucoup de points communs entre Paris et Montréal (ce qui en ce qui me concerne, n’est pas vraiment positif) en particulier sur le côté très cosmopolite, avec plein de petits quartiers chinois, anglophone, juifs, … De plus, j’ai ressenti comme à Paris l’agitation et le stress des grandes villes. Le lendemain, donc visite de la ville sous la pluie. Il faut d’ailleurs noter que le temps à vachement changé en deux jours de 25° grand soleil la veille à 15° pluie le lendemain. Donc cette visite ne m’a pas spécialement donné plus envie de rester à Montréal, rien de très jolie ou de spectaculaire. Le soir, on retrouve nos amies qui veulent nous emmener dans le quartier Gai… Vous imaginez nos mines réjouies à mon pote et moi… On finit par les suivre d’abord dans un premier club où même elles se sont senties mal à l’aise donc on est sorti direct pour aller dans un bar. C’était vraiment sympa avec un petit groupe de musique qui jouait des bons vieux classiques de rock.

Deuxième escale, Québec (la ville). Ici, on loge dans une auberge de jeunesse en plein centre ville. Très bien placée, plutôt confortable même si on verra plus tard quelques désagréments et pas chère surtout. Premier tour dans le Vieux Québec, très touristique avec beaucoup de boutiques de souvenirs. On passe la soirée à l’auberge de jeunesse, à chanter à tue tête nos vieux classiques français. Première nuit, donc comme je disais, où l’on se rend compte des désagréments de l’auberge de jeunesse… On est dans une chambre de 8, donc nous 4 et 3 asiatiques et en particulier un chinois aux très forts dérangements nasals et buccaux durant toute la nuit. Donc le lendemain, après une courte nuit, nous partons faire une visite plus approfondie de la ville. On retrouve d’ailleurs Chloé, une Québécoise de notre résidence à Gatineau et dont le copain habite à Québec. Cette petite visite m’a conforté dans le fait que je préfère largement Québec à Montréal, beaucoup plus jolie et typique même si beaucoup plus touristique. Encore une soirée à l’auberge de jeunesse, puis sortie dans un bar… En fait, on a ouvert la porte de l’auberge, regardé à droite, ouvert la première porte et on était dans le bar !

Troisième Escale, Chicoutimi, ville très au nord du Québec, très paumée et très jolie, surtout par cette saison. Cette fois-ci, on squatte chez une amie d’une des filles avec qui on est parti et qui est à l’Université du Québec à Chicoutimi. Donc on fait le tour de la ville, et en gros au bout de 2h, il faut bien avouer qu’on a quasiment tout vu. Encore une fois, le soir, on teste « LE » bar de la ville.

Quatrième Escale, Tadoussac. En fait, on va juste être de passage ici. Cette ville est située à proximité d’un fjord (sorte de détroit) du St Laurent et qui est un très bon endroit d’observation des baleines. On prend donc place dans un Zodiac et on part à l’aventure (enfin avec un guide quand même). On a vu pas mal de baleines noires d’environ 20 m de long (pas de baleines bleues malheureusement) ,des phoques ainsi que quelques bélougas (sortes de baleines blanches) mais de loin. A noter aussi, que l’on a eu très froid, avec la vitesse du bateau, le vent et la pluie, on a eu l’impression d’être aux alentours des 0 (rappel qu’il y a 5 jours il faisait 25 chez nous !).

Retour à la maison. Après les baleines et le grand froid, on a fait une pause bien mérité dans un resto où on a mangé ce qui commence à être le plat de base : la poutine. Puis le grand retour. Il est 17h, il fait déjà très sombre et on en a pour environ 8h de route. De plus, sur les 4 seuls l’autre mec et moi avons le permis. Je commence donc le voyage au volant dans l’obscurité naissante… Comme prévu et sans problème nous arrivons 8h plus tard à notre résidence vers 1h du matin. Tous les autres sont encore debout pour nous accueillir. Au total, en 6 jours, 1500 KM et 3 villes visitées.

Pour finir donc, cette semaine d’examens. Enfin, rien de bien important, juste deux matières qui n’ont pas posé trop de difficultés. On va pouvoir reprendre un rythme normal… même si il y a pas mal de projets qui arrivent en même temps.

Remarque au passage, il semblerait que le fameux "été indien" soit arrivé, on vient de gagner 10° en deux jours...

vendredi 7 septembre 2007

tu veux tu aller en cours?

Et c’est enfin partie pour la première semaine de cours, bien que, je dois avouer, je ne me sente pas encore du tout dans le rythme.

La semaine commence donc la mardi soir à 19h (non non ce n’est pas le décalage horaire qui me fait ça, c’est bel et bien la vérité). Malgré tout, la journée du mardi a été consacrée à l’inscription et l’accueil de tous les étudiants (français ou non pour le coup). Tout d’abord, en me levant (vers 10h30) et me dirigeant vers le pavillon principal, j’ai eu le plaisir de découvrir un buffet offert par l’université, ainsi que des animations (musique africaine). Ensuite, je suis parti faire la queue, permettant de se mettre au parfum des différentes associations existantes, puis au final d’accéder à ma tant attendue carte étudiante (valable jusqu’en 2012 s’il vous plait).

Revenons en donc à la magnifique soirée de mon premier cours de 19h à 22h. Bon sans rentrer dans les détails techniques qui risquent dans saouler plus d’un, il s’agit d’un cours assez conséquent qui s’avère être une espèce de préparation à la recherche, donc finalement, va falloir bosser.

Le lendemain, deuxième cours de 12h30 à 15h30, en arts et design (et oui croyez le ou non), même si ca reste bien sûr toujours dans le domaine de l’informatique. Bon comme on m’avait prévenu, ça ne va pas être violent, mais au moins ça équilibrera avec le cours de la veille. Le soir, on se retrouve pour une Burger Party avec l’ensemble de la congrégation française et quelques québécois(es) qui viennent nous rejoindre en fin de repas.

Le jeudi matin, dur dur le réveil à 7h pour le cours de 8h30 à 11h30. Cette fois, il s’agit d’un cours en management et le prof s’avère très sympa et arrive à relativement bien animer et motiver la classe malgré l’heure plutôt … matinale. Le même soir, toujours de 19h à 22h, deuxième cours de deuxième cycle en informatique. Donc, dans le même genre que le premier, avec un nouveau record établit, 7 élèves en cours (non non personne n’a séché à priori). Pour revenir sur ce point, il faut s’avoir qu’ici, le système d’étude est assez différent de celui en France, en particulier pour le deuxième cycle. En effet, les cours sont vraiment mis en place en fonction des élèves et de leur parcours. De plus, il est très commun de venir reprendre des cours après avoir déjà eu une importante vie professionnelle et familiale. En effet, je me retrouve dans les plus jeunes de ma classe avec des gens qui ont la quarantaine bien avancée, des enfants et un job depuis plus de 10 ans. J’ai même discuté avec un camarade qui s’avère donner des cours dans le premier cycle :p.

Le jeudi soir, se déroule également une Burger party offerte encore une fois par l’université, suivie de LA Party, grosse fête avec concerts. Pourtant, après le rythme que j’ai du suivre jusqu’ici, je me contente de prendre mon burger et d’aller me coucher, d’autant plus que le lendemain je réattaque à nouveau à 8h30.

Pour finir donc, ce matin, on se retrouve avec deux autres français (dont Rémy) en cours, où, il faut bien l’avouer, nous n’apprenons et n’apprendrons surement pas grand-chose. Encore une fois, ce ne sera pas un mal pour l’équilibre du travail. En fin de journée, je participe à une visite de l’EMI (Ecole Multidisciplinaire de l’Image) dont je fais partie grâce à mon cours en Logiciels Graphiques. Et je profite de la distribution de Pizza offertes par le département.

Semaine, il faut l’avouer relativement chargée malgré le faible nombre d’heures de cours. Ce week-end, un peu de boulot, beaucoup de repos, et une visite d’un musée en perspective.

dimanche 2 septembre 2007

cette fois-ci, c'était le fun!

En ce milieu de deuxième semaine, les résidences se remplissent au fur et à mesure, nous recevons nos nouveaux collocs (encore et toujours des français pour la plupart). Dans le lot des nouveaux arrivés, un d’entre eux se démarque malgré tout. Romain, le deuxième et dernier colloc de Tawfik, s’avère être un allemand, enfin plutôt un européen comme il aime à le dire (il a vécu en France, Suisse, Allemagne et même pendant plus d’un an au Canada). En plus de sa grande sympathie et de sa culture, il a la grande qualité d’apprécier le hockey (et y a même jouer à au niveau en Suisse), ce qui a déjà suscité de grande discussion et un projet d’aller voir un match.

Nous arrivons alors déjà à la fin de la semaine, et un très grand évènement se profile à l’horizon. Le Festival des Montgolfières à Gatineau en est à sa 20ème édition. Il s’agit d’un rassemblement autour d’un nombre important de montgolfières mais qui draine également de nombreuses autres animations (manèges, concerts, …). Nous prenons donc pour la plupart un pass pour les 4 jours du Week-end prolongé (En effet, lundi 3 septembre est férié pour cause de fête du travail).

La première soirée, on ne peut pas l’inventer, nous assistons au concert de La Compagnie Créole. Apparemment, pour eux, Québec rime avec neige qui rime avec Noël, nous avons donc le droit à un certain nombre de chants de noël à la façon Créole. Heureusement, rapidement l’atmosphère se réchauffe (les gens d’ici connaissent au moins aussi bien leurs chansons que nous) et nous avons le droit d’écouter tous leurs plus grands titres (Au bal masqué, Ca fait rire les oiseaux, La machine à danser …). Malheureusement, je ne peux que vous montrer une photo car j’ai pris des vidéo au moment où ils chantaient leurs titres phares mais je me suis rendu compte par la suite que mon appareil n’enregistrait pas le son (normal pour un appareil Samson me direz vous !! no comment !)

Pour la deuxième soirée, nous avons le droit à quelque chose de plus « local » dirons nous. En effet, nous assistons alors au concert de la dernière Canadian Idol (La star académie du coin) Eva Avila. Rien de bien formidable, nous en profitons donc pour faire un tour du parc. D’ailleurs, au cours de l’après-midi, j’avais déjà eu l’occasion d’assister à une épreuve du championnat des hommes les plus forts du monde. Au programme, Les Pierres d’Atlas : il s’agit en fait pour les concurrents de soulever d’énorme pierre ronde et de les stabiliser sur des pieds métalliques. Il y a 5 pierres, et elles sont évidemment de plus en plus lourdes. En gros, la première doit faire 100kg, puis 110, puis 130, 150 et enfin 180. Je suis assez fier de moi car le seul concurrent que j’ai photographié a été également l’unique capable de soulever la dernière pierre.


Pour revenir sur la soirée, après avoir attendu la fin des nombreux rappels de la fameuse chanteuse, nous avons alors pu nous émerveiller devant un magnifique feu d’artifice qui je dois l’avouer doit être un des plus beau que j’ai eu l’occasion de voir jusqu’ici.

Aujourd’hui, après un réveil relativement tardif (oui ca y est j’ai pris le rythme des vacances, dommage seulement 2 jours avant la reprise, quoi que vu l’heure à laquelle se dérouleront mes cours..), nous nous sommes retrouvés avec le petit groupe habituel d’une dizaine (allez, je commence à donner des noms : Ana, Cathou, Jessica, Francis, Rémy, Romain et Tawfik) pour faire un basket assez intensif ma foi. Oui au final, s’il y a deux choses qui sont sûres ici, c’est que je vais rencontrer plein de monde et faire beaucoup de sport !

mercredi 29 août 2007

C'était écoeurant cette soirée!

Et c’est déjà reparti pour une nouvelle semaine. Au programme de la première matinée, une grasse mat’, enfin. Je suis encore en vacances quand même, et pour une fois les travaux n’ont même pas réussi à me réveiller.

Donc au final, la journée commence plutôt vers 14h et je me contente de retourner dans mon coin de balade favoris histoire de faire un peu de vélo. Ce pays donne vraiment envie de faire du sport et j’ai déjà du dépasser ma limite annuelle de kilométrage. En fin de journée, on se retrouve pour la première fois avec quasiment la totalité des autres étudiants du programme d’échange CREPUQ. Au programme, se poser dans un bar pour discuter tous ensembles et apprendre à se connaître.

Nous partons donc tous, et fières de la masse que nous formons, nous nous sentons même le courage d’y aller à pied. Premier point de rendez-vous, nous retrouvons une québécoise que d’autres avaient rencontrée à leur arrivée. Elle nous invite à la rejoindre dans un bar branché du vieux Hull (Un québécois que l’on croise par la même occasion essaye de nous raconter une petite blague utilisant un jeu de mot entre HULL, le nom de la ville où l’on se trouve et HELL… « Go to HELL », malheureusement il faut un flop faute à son accent et au faible niveau en anglais de certains). Le bar s’avère en fait être un mix entre une boîte de nuit et un bar dansant, et c’est aujourd’hui que je me rend compte que les clips des rappeurs américains avec des nanas très peu vêtues et des mecs tous plus branleurs les uns que les autres en train de se chauffer mutuellement, ne sont pas exagérés (et encore, on est que dans la banlieue d’Ottawa là!).

Au final étant donné que notre but originel était quand même de passer un petit moment entre nous, on se barre (du bar hihihi) au bout de 15 minutes et on se trouve un petit coin tranquille où l’on peut discuter autour d’une petite bière du pays. Finalement vers 2h, il faut déjà rentrer (et oui ici tout ferme relativement tôt, même si l’on apprend que certains endroits qui ferment plus tard existent). Encore une fois, retour à pied jusqu’aux résidences. On se retrouve à 3 por discuter chez un des français, et finalement, vers 3h, je me décide à aller me coucher car j’ai rendez-vous le lendemain à 13h avec les directeurs de l’informatique pour finaliser mon choix de cours. Pourtant, je me tape une espèce d'insomnie jusqu'à 5h30 et je finis par m’endormir seulement vers 6h30.

Evidemment, le lendemain 11h, c’est relativement dur mais bon il faut bien ça. On retrouve donc comme prévu les directeurs de l’informatique à l’UQO pour parler avec eux de nos cours, et on finit enfin par sortir une liste de 4 cours auxquels participer (techniquement, on est inscrit côté Québec, mais on attend encore la validation côté France) :

- Bases de données réparties

- Technologies avancées en télécommunication

- Technologies internet

- Gestion des équipes

Un magnifique programme en perspective n’est-ce pas ?

Le soir venu, repos car ma dernière nuit ne m’a pas vraiment comblé.

Aujourd’hui, grosse journée de présentation, visite, … de l’UQO. Pour commencer, une visite rapide du pavillon dans lequel mes cours se dérouleront. Comme ils disent, ici c’est une petite université, ils n’accueillent « que » 5000 étudiants. Puis, encore une fois, un gros briefing à l’américaine mais qui sent un peu le réchauffé après la réunion de la semaine dernière. On peut alors passer au dîner offert par l’université (ah oui, petit détail, ici, le petit-déjeuner s’appelle le déjeuner, le déjeuner devient le dîner et le dîner devient le souper … hum hum). Pour finir, on a le droit à une visite de l’autre pavillon où je n’aurai pas cours et qui est évidemment situé juste à côté de la résidence où je loge, m’enfin. Ici, on trouve une piscine et aussi une salle de musculation.

Me voila alors de retour dans ma petite chambre, je pars faire un bon tour de vélo même si le temps est assez lourd. D’ailleurs, au bout d’une heure, je me dis qu’il est grand temps de faire demi-tour car l’orage approche. J’avais vu large, mais pourtant, deux heures plus tard, une tempête accompagnée d’un violent orage viennent assombrir le ciel bleu pendant une petite heure.

dimanche 26 août 2007

Fin de semaine sur le cutter

Et voila, déjà le premier week-end ici (Fin de semaine pardon). Bon, cela n’a pas changé grand-chose, à part les travaux qui ne m’ont pas réveillé le matin à 7h (et je ne vais pas m’en plaindre).

Au programme, visite d’Ottawa en vélo et première rencontre avec les autres français de l’UQO. En effet, jusqu’ici on est resté pas mal ensemble avec Rémy, surtout pour les repas et toutes les formalités administratives, mais on va maintenant attaquer la phase d’intégration avec les autres.

En tout cas, en ce qui me concerne, ce week-end ensoleillé va rimer avec vélo. Après l’acquisition du dit engin à deux roues et d’une « bonne » carte du coin (Qu’on se le dise, il y a beaucoup de choses bien ici, mais ils sont vraiment nuls pour faire des cartes). Me voila donc sur la route, enfin plutôt sur les voies réservées aux vélos et il y en a pas mal. C’est d’ailleurs assez agréable, car se fondre dans la circulation en vélo est une chose assez dangereuse, et je préfère d’ailleurs utiliser les trottoirs quitte à renverser un piéton ou deux. Je remarque d’ailleurs que je ne suis pas le seul à le faire et je considère donc que cela doit faire partie des mœurs locales (pas de renverser des piétons, de rouler sur les trottoirs…). Pour en revenir au piste cyclable, ce qui est d’autant plus agréable, c’est qu’elles sont plutôt bien placées, on plonge assez régulièrement dans des petits bois, ou au bord de rivière et lac, mais tout en restant près des voies de circulation.

Samedi, je suis donc resté côté Québec de la rive du Saint Laurent, admirant de loin la vue sur la colline du Parlement d’Ottawa. J’en profite d’ailleurs pour réaliser mes premières photos de paysage mais aussi de la faune locale (principalement marmottes et écureuils).

Une fois rentrée, je part à la rencontre d’un autre français arrivé en même temps que nous et que nous avons déjà aperçu lors de la réunion des étudiants CREPUQ. Me voilà donc avec Tawfik (prononcer Toufik). Il étudiera lui aussi en Informatique pendant 8 mois comme Rémy. Nous passons la soirée avec lui à discuter de nos premières impressions autour d’une petite partie de Mario Kart (on profite du matos du colloc de Rémy qui est partir pour le week-end).

Dimanche, je me risque à traverser la rivière pour rejoindre le côté canadien et sa capitale Ottawa. A première vue, rien ne laisse apparaître qu’il s’agit de la capitale. En effet, il y a bien quelques monuments et un minimum de monde, mais pas d’agitation particulière ni de stresse ambiant. Je m’étonne d’ailleurs en constatant que dans cette ville clairement anglophone, le français et l’anglais continue à se mélanger. Je visite le centre-ville abandonnant pour quelques instants mon vélo. Pas de building immenses mais des bâtiments relativement hauts, avec un mélange d’ancien et de récent. De plus, on retrouve toujours cet étonnant et très appréciable compromis entre les grandes et larges routes de béton et les nombreux coins de verdures.

Pour finir, le soir, on invite Tawfik à nous rejoindre chez Rémy et comme François est rentré de son week-end, on décide de les initier tous les deux à la coinche. Ce n’est pas gagné, car aucun des deux ne sait jouer à la belote et François ne connait même pas le Tarot (donc le système d’atouts). Malgré tout, on s’en sort, même si on va peut-être se rabattre sur le poker la prochaine fois :p

vendredi 24 août 2007

On the road again sur le bicycle!

Aujourd’hui, nous allons sélectionné les cours auxquels nous comptons participer pour le reste de l’année (pour les 4 mois à venir en ce qui me concerne). Il va s’agir de passer dans les bureaux correspondant aux différents départements qui nous concernent. Mais pour commencer, rendez-vous le midi chez Rémy pour manger et surtout pour retrouver le français qui va me vendre son vélo.

Et voila, enfin un moyen de transport correct. C’est donc parti direction le pavillon Lucien Brault (là où l’on aura nos différents cours). Une fois rendu, on se repère assez facilement, et on se rend au premier bureau : Le module informatique. Il s’agit ici des cours de premier cycle. Le problème est que la plupart des cours que l’on avait sélectionnés avant de partir ne sont pas dispensé pendant le premier trimestre. De plus, une grande partie des cours de ce cycle correspondent à ce qu’on a déjà pu faire à l’INSA jusqu’ici. Heureusement, on arrive à expliquer plutôt bien notre situation et on va donc pouvoir prendre 2 cours ice et 2 cours au cycle supérieur. Malgré tout, il faudra rencontrer le directeur du premier cycle pour discuter avec lui plus précisément des cours que l’on peut suivre, et évidemment, il n’est pas là aujourd’hui, donc on a déjà trouvé notre objectif pour lundi prochain :p.

On se dirige alors vers le bureau du cycle supérieur. Cette fois, on tombe sur une personne qui semble encore moins informée que nous sur ce que l’on peut faire. Pourtant, encore une fois, on s’en sort plutôt bien pour expliquer notre situation. Au final, elle nous dit que le cycle supérieur en informatique propose seulement 3 cours différents pour le premier trimestre. Le choix va être rapide au moins. Encore une fois, rendez-vous lundi avec le directeur.

Pour finir, on va voir au premier cycle en administration. En effet, j’aimerai pouvoir suivre un cours en management et vu le niveau des cours du premier cycle en informatique, autant en prendre un dans chaque département. On rencontre à ce moment la personne qui semble être responsable (les ravages des trop longues séances d’UV et de la caféine en perfusion…). En ce qui la concerne, pas de problème pour nous accueillir, il faudra juste voir si c’est d’accord avec ceux du département informatique.

Et voila une formalité de plus de réalisée (encore une fois seulement à moitié). On part alors tester nos vélos récemment acquis. Ici, c’est génial, il y a des circuits qui traversent les parcs, pas de problème d’insertion dans la circulation, il faut juste slalomer entre les écureuils. On découvre alors le parc Gatineau (enfin tout du moins une petite partie vu sa taille), puis on part longer la rivière Saint Laurent qui est la frontière naturelle entre notre vile et la ville d’Ottawa (et par la même occasion entre le Québec et l'Ontario).

jeudi 23 août 2007

Ca va tataouiner dans les chaumières!

De mieux en mieux, aujourd’hui réveillé à 8h. Ca va être parfait, je devrai être callé pour faire la grasse mat’ en fin de semaine en supposant que ces *** de travaux soient en repos.

Aujourd’hui, très grosse journée avec deux objectifs principaux :

- La réunion de présentation du programme CREPUQ

- L’ouverture du compte en banque

En ce qui concerne le premier point, le rendez-vous est donné à 12h, on se retrouve donc chez Rémy pour bouffer vers 11h. Le temps de tout préparer, de manger et d’y aller, et voilà on va être à la bourre (je déteste ça !). En plus, en arrivant au pavillon où à lieu la réunion, on retrouve à l’entrée, Catherine (la française rencontrée hier au MAXI, sorte de grande surface) et une autre française en train de fumer. Bien sûr, on s’arrêter dire bonjour, etc. Définitivement, le TABAC TUE et en plus FAIT ARRIVER EN RETARD. Mais bon, ça va quand même, on se contente d’une arrivée après tout le monde et il ne semble pas que la réunion ait commencé depuis longtemps.

On a alors droit une espèce de show « presque » à l’américaine de présentation de l’université et du programme auquel on va participer. Mais au moins, toutes les informations y sont (études, sécurité sociale, droits et devoirs de l’étudiant) et sont claires. Par contre, attention, ici il faut bien avoir tout en tête et en particulier les différentes Dead-line car ici, « pas de négociations come chez vous en France. On ne revient pas trois fois supplier à l’accueil. Quand c’est NON, c’est NON ». La prochaine étape sera donc la sélection des cours auxquels on compte participer. D’ailleurs sur ce point, elles ont clairement insisté sur le fait qu’il fallait mieux se contenter de 4 cours (a lieu du maximum de 5) soit 12h par semaine (Hors travaux personnels) sinon c’est l’échec assuré. Bon d’après les différents échos des français et québécois du coin, c’est pas violent, mais on ne va pas passer outre leurs conseils :p.

Une fois cette réunion terminée, on va pouvoir attaquer notre deuxième objectif de la journée. Certes on pourrait aller voir pour nos cours, mais il vaut mieux en garder sous le pied pour demain :p. Donc c’est parti, direction la banque, toujours dans le même centre commercial (pour l’instant, on y est allé tous les jours, on commence à connaître pas mal). Comme conseillé par François, le colloc québécois de Rémy, nous décidons de nous inscrire à la BMO (Banque de Montréal). Après explication de notre cas au guichet, on a un rendez-vous une demi-heure plus tard. Juste le temps d’aller faire quelques courses supplémentaires dans la galerie. A l’heure du rendez-vous, une conseillère nous reçoit et sans plus de demandes que nos passeport, carte d’identité et attestation de l’UQO (université du Québec), elle nous ouvre chacun un compte avec carte de débit. Quand je pense à la galère que c’était en France juste pour envisager la potentialité d’ouvrir un compte. Plus qu’à attendre que la banque française face sa part du boulot en transférant les fonds.

Voila une journée rondement menée. Pour finir, on part retrouver Ludovic dans son appart avant son départ, afin d’obtenir un maximum de conseil. De plus, il nous a obtenu deux VTT que l’on va racheter à deux autres français eux aussi sûr le départ. ENFIN LIBREEEE !!

mercredi 22 août 2007

Y'a pas d'trouble !

Ce matin encore, le décalage horaire vient faire son office en me réveillant à 7h30. Bien que je ne sois pas tout à fait sûr que la marche arrière du camion de chantier (oui, ils agrandissent le pavillon de l’université qui est situé juste derrière ma fenêtre), n’y ait pas contribué un peu. Enfin bon, voila une nouvelle journée qui commence comme la précédente : Douche, café, internet…

A 9h, décollage en compagnie de Rémy vers le pavillon où l’on doit aller s’inscrire pour l’année scolaire. Petite marche à pied de 10 minutes (et en plus c’est ici qu’on aura les cours, non évidemment, ca pouvait pas être dans celui qui est en train d’être agrandi au niveau de ma fenêtre !).

Formalités administratives réglées en 10 minutes. Retour à la maison après cet effort extrême de la matinée. En début d’après-midi, grande surprise, mon premier colloc est arrivé à destination. Il est lui aussi Français et est ici pour 4 mois pour réaliser l’équivalent de sa troisième année d’école de communication. Par la suite, nous l’appellerons Mr GLaPoisse. Je m’explique, n’ayant pas pris un vol direct vers le Québec, il a fait une escale à Philadelphie où il a attendu 5h au lieu de 1h, et une fois arrivée à Ottawa, bagages perdus. En arrivant malgré tout enfin à destination à l’UQO il n’a pas trouvé le bureau des gardiens et a donc du squatter chez quelqu’un pour la nuit. Au final, le voilà, et il repart cet après-midi, direction l’aéroport en espérant y récupérer ses bagages.

L’après-midi, programme au combien plus passionnant, direction la banque pour ouvrir un compte et le centre commercial pour continuer le ravitaillement (oui oui, toujours à pied… vivement le vélo). Arrivée à la banque, il s’avère qu’il nous manque évidemment le seul papier auquel on n’avait pas pensé, il faudra donc revenir demain. Au centre commercial, on réalisé nos achats, et en sortant, on croise une française qui s’avère également être à l’UQO, et tout comme mon colloc, pour suivre des cours de communication (jusqu’ici, les seuls points communs que je leur ai trouvé, c’est qu’ils n’arrêtent pas de se plaindre :p ).

Retour à l’appartement, puis dîner chez Rémy et discussion avec son colloc québécois.

mardi 21 août 2007

Rencontre avec les pti'Suisses

Première Journée

Le jour se lève et ses rayons viennent me chatouiller à travers les stores. Je me réveille et il n’est pourtant que 7h. Vive le décalage horaire. J’ai rien prévu pour le petit déjeuner et j’ai rendez vous avec Rémy (l’autre français de l’INSA) à 13h devant l’université. Entre temps, je passe par le service hébergement pour signer tous les papiers propre à mon appartement. Puis, je pars faire un petit tour dans le parc juste à côté. Comme je disais précédemment, ici c’est comme aux Etats-Unis mais avec beaucoup plus de verdure. A l’heure prévue (plus ou moins quelques minutes), on se retrouve. Ca fait plaisir de voir un visage familier. On va alors chez lui histoire de partager notre début de voyage. Il s’avère que lui a déjà un colloc, et qui plus est, à le bon goût d’être québécois (ce qui implique plein de matos : TV, console, vaisselle, …). Ca sent le squatte assuré.

Une fois nos premières impressions partagées, nous avons alors pris un repas copieux fait de riz et de sauce tomate (j’avais presque oublié de manger depuis le matin). Mon camarade m’a alors indiqué la position du centre commercial le plus proche (quand même à au moins 20 minutes de marche). J’y suis alors allé faire mes premières provisions. J’en ai par ailleurs profité pour prendre une couette et un oreiller histoire de passer une deuxième nuit un peu plus confortable.

La journée s’est alors assez vite déroulée. Comme prévu, squatte à l’appartement de Rémy pour manger et regarder un petit film (Choisis parmi la large collection de DVD du coloc québécois), « Le secret des poignards volants ». J’avoue que ce n’était pas très québécois comme film.

J’allais oublier, au cours de l’après-midi, Rémy a fait la rencontre la plus improbable qui soit (non non pas un écureuil, on n’y fait même plus attention). Ludovic, un de nos camarades de classe qui n’a pas été accepté pour partir dans une des plus prestigieuses universités du Canada, s’avère réalisé son stage d’été ici, dans notre future université. On va essayer de le revoir au moins une fois avant son départ à la fin de la semaine.

Pour finir, retour dans mon appartement, toujours aussi vide. Petit tour sur le net, et encore une fois, vite couché…

lundi 20 août 2007

En descendant du char, à la première lumière!

Le départ

Après des « au revoir » quelque peu déchirant à l’aéroport, je me retrouve prêt à embarquer. Premières légères difficultés, le transport de la salle d’embarquement se fait par bus jusqu’à l’avion et il s’avère que le nombre de bus nécessaires avait été mal jugé, et évidemment, j’ai choisi la place de ceux qui prennent le dernier bus.

Malgré tout, après une légère temporisation, je me retrouve dans l’avion de la chère compagnie Air Transat. Rien à dire de particulier, après avoir testé Air France, il s’avère que l’on n’est pas plus mal installé, bien qu’il soit regrettable de ne pas avoir les fameux écrans personnels sur le siège situé devant nous (confort quand tu nous tiens). Décollage légèrement retardé (une vingtaine de minute tout au plus), surement à cause de ce satané bus. Léger sourire à l’écoute des consignes du commandant de bord qui s’avère être québécois (tout comme les ¾ de l’équipe d’ailleurs). Rien de particulier à signaler pendant ce vol. Un couple anglophone à mes côtés avec lesquels le seul échange aura été mes excuses pour aller aux toilettes (quelle idée de choisir le côté hublot). En arrivant, la diffusion de quelques épisodes de « Just for Laugh » (traduire Juste pour Rire en Français) sorte de Vidéo Gag à la sauce Québec, provoque l’hilarité générale dans l’avion. Atterrissage quelque peu remuant, mais bon nous y voila. Pas de problème particulier pour le passage à la douane d’OTTAWA (on peut d’ailleurs noter que 5 des 6 douaniers sont bilingues Français/Anglais).

Une fois la douane passée, je me prépare à réceptionner mes bagages. J’en profite alors pour essayer de donner des nouvelles à ma famille par l’intermédiaire du téléphone mais il s’avère que ma carte bleue n’est pas compatible après vérification auprès de la borne d’info (j’espère qu’il n’en sera pas de même pour le reste du voyage). Un peu énervé par cet épisode du téléphone, je saute dans le premier taxi qui vient direction Gatineau et la résidence étudiante où je vais passer 4 mois (sans savoir vraiment si j’aurai les clefs). Après un début de conversation en anglais avec le chauffeur du taxi, nous nous apercevons tous les deux que nous maîtrisons plus ou moins bien le français, et s’engage alors une conversation plus fluide sur les raisons de ma venue. Au bout d’une quinzaine de minute, le chauffeur me dépose devant l’université. Je pars à la recherche du bureau du gardien, qui je l’espère doit me délivrer les clefs de ma chambre. Après 5 min de parcours de l’université, où je découvre au passage une piscine et une salle de musculation, je trouve le fameux gardien. Si on lui avait enlevé son uniforme, j’aurai tout fait pu le prendre pour un étudiant (bien que légèrement déconcerté dans ce cas par sa nudité … bah oui si on lui enlève son uniforme… enfin bon). En effet, sa sympathie confirme mon premier point de vue sur l’accueil québécois, et il me délivre très rapidement mes clefs après confirmation de mon identité. Par contre, il est incapable de me dire clairement où se trouve ma résidence et m’indique deux localisations possibles.

Commence un vrai calvaire, moi et mes 40 Kg de bagages, sous le soleil et la chaleur dont j’avais oublié jusqu’à l’existence. Nous nous dirigeons alors vers le lieu qui serait le plus probable. Tous les québécois que je croise, tentent tant bien que mal de m’aider mais semble aussi peu renseigner que moi. Pourtant, une femme veut en profiter pour m’expliquer comment se déroule toute la vie sur le campus (enfin au moins la buanderie, c’est bien la moindre des choses). Je la suis donc, à la suivre, trainant mes bagages derrière moi. Viens alors mon sauveur, un étudiant québécois (je précise les nationalités car viendra un jour où je croiserai d’autres gens), qui lui, semble bien connaître les lieux et me précise que ma résidence est surement plutôt vers le deuxième lieu que m’avait indiqué le gardien. Pourtant, il ne peut pas m’en dire plus, et j’en viens à me demander si cette résidence est réellement habitée (d’ailleurs 24h après, je me posait toujours la même question).

Je me dirige alors vers le lieu de la dernière chance, au passage, je réalise ma première rencontre avec la faune locale, croisant une marmotte (je peux préciser la nature de l'animal après plusieurs jours, mais je n'avais pas deviné du premier coup d'oeil). Je trouve alors enfin ma résidence et ouvre sans trop de difficulté (la précision est importante) la porte permettant l’accès au bâtiment, je monte un escalier et regarde les numéros sur les portes du premier couloir : Ca y est, me voila face à la porte de mon appartement. Voila alors que va commencer un grand moment de solitude. Après avoir identifié la clef unique permettant de faire tourner les deux serrures verrouillant la porte, je m’évertue à comprendre pendant 15 minutes l’ingénieux système qui a été mis en place pour m’interdire l’accès à l’autre côté. Par désespoir, je me mets alors à frapper à toutes les autres portes du couloir (3 appartements par couloir) et j’obtiens, après 5 minutes, une réponse. Une française que je crois avoir réveillée (il n’est pourtant que 18H et le décalage horaire devrait plutôt ME concerner) me délivre alors le grand secret de l’ouverture de porte que je ne peux malheureusement pas vous dévoiler…

Enfin, je peux mettre les pieds dans mon appartement, et première constatation, c’est grand, deuxième constatation, c’est vide. Et oui, un appartement pour 3 quand on est le premier à arrivée, ça fait vide. Une salle de bain avec baignoire (va falloir acheter un rideau de douche), toilette et lavabo. Un grand salon avec fauteuil et canapé et … vu sur la rue. Une cuisine avec beaucoup de rangements toujours aussi vide, un grand four et des plaques électriques, et un frigo spacieux. Enfin trois chambres (dont une avec un lit double). Tout ce que je sais, c’est que je suis dans la chambre A, mais aucun numéro ou autres formes d’indications sur les portes. Par déduction, je prends donc la chambre la plus à droite (celle étant la plus à gauche ayant le lit double, que je ne suis pas censé avoir).

Petite description de la chambre :

- Un lit (mais pas de draps)

- Une penderie

- Un bureau

- Une armoire

Je commence donc à ranger rapidement mes affaires. Il s’avère que malgré le poids de mes bagages, je n’ai pas tant de choses que cela. Une fois le rangement fait, je pars faire un rapide tour du voisinage. Le problème, c’est qu’ici, c’est comme aux Etats-Unis, les routes sont très grandes, et les distances ne favorisent pas les déplacements à pied. Pourtant, après quelques minutes, je tombe sur un tout petit centre commercial avec un dépanneur (j’ai bien fait de consulter un petit lexique du débrouillard au Québec avant de partir pour savoir qu’il s’agit en fait d’une épicerie). J’achète de quoi manger légèrement pour le dîner et je rentre dans mon appartement. Au passage, je dérange à nouveau ma voisine pour lui demander comment fonctionne Internet, elle ne semble pas trop savoir et en tout cas chez elle, cela ne marche pas.

Je me retrouve alors à nouveau seul chez moi, devant un bol de nouille chinoise. J’essaye à tout hasard de brancher mon câble réseau … et MIRACLE, ça marche (beaucoup plus efficace qu’en France … Certains comprendront l’allusion :p). J’en profite alors pour envoyer des SMS par internet (le miracle de la technologie comme dirait maman) pour donner de mes nouvelles même si il est déjà très tard en France. Je fais mon bidouillage habituel sur le net et je m’effondre de fatigue sur mon lit (il est 22H30). Je me rappelle alors à ce moment qu’il n’y a pas de drap fourni et que je me suis gouré en ramenant mes draps prenant 2 dessus de lit au lieu d’une housse de couette. La fatigue prenant le dessus, je m’endors quand même. Au milieu de la nuit, je suis légèrement réveillé par le froid ambiant, je prends alors une serviette en guise d’oreiller et mon manteau d’hivers en guise de couverture…