vendredi 7 septembre 2007

tu veux tu aller en cours?

Et c’est enfin partie pour la première semaine de cours, bien que, je dois avouer, je ne me sente pas encore du tout dans le rythme.

La semaine commence donc la mardi soir à 19h (non non ce n’est pas le décalage horaire qui me fait ça, c’est bel et bien la vérité). Malgré tout, la journée du mardi a été consacrée à l’inscription et l’accueil de tous les étudiants (français ou non pour le coup). Tout d’abord, en me levant (vers 10h30) et me dirigeant vers le pavillon principal, j’ai eu le plaisir de découvrir un buffet offert par l’université, ainsi que des animations (musique africaine). Ensuite, je suis parti faire la queue, permettant de se mettre au parfum des différentes associations existantes, puis au final d’accéder à ma tant attendue carte étudiante (valable jusqu’en 2012 s’il vous plait).

Revenons en donc à la magnifique soirée de mon premier cours de 19h à 22h. Bon sans rentrer dans les détails techniques qui risquent dans saouler plus d’un, il s’agit d’un cours assez conséquent qui s’avère être une espèce de préparation à la recherche, donc finalement, va falloir bosser.

Le lendemain, deuxième cours de 12h30 à 15h30, en arts et design (et oui croyez le ou non), même si ca reste bien sûr toujours dans le domaine de l’informatique. Bon comme on m’avait prévenu, ça ne va pas être violent, mais au moins ça équilibrera avec le cours de la veille. Le soir, on se retrouve pour une Burger Party avec l’ensemble de la congrégation française et quelques québécois(es) qui viennent nous rejoindre en fin de repas.

Le jeudi matin, dur dur le réveil à 7h pour le cours de 8h30 à 11h30. Cette fois, il s’agit d’un cours en management et le prof s’avère très sympa et arrive à relativement bien animer et motiver la classe malgré l’heure plutôt … matinale. Le même soir, toujours de 19h à 22h, deuxième cours de deuxième cycle en informatique. Donc, dans le même genre que le premier, avec un nouveau record établit, 7 élèves en cours (non non personne n’a séché à priori). Pour revenir sur ce point, il faut s’avoir qu’ici, le système d’étude est assez différent de celui en France, en particulier pour le deuxième cycle. En effet, les cours sont vraiment mis en place en fonction des élèves et de leur parcours. De plus, il est très commun de venir reprendre des cours après avoir déjà eu une importante vie professionnelle et familiale. En effet, je me retrouve dans les plus jeunes de ma classe avec des gens qui ont la quarantaine bien avancée, des enfants et un job depuis plus de 10 ans. J’ai même discuté avec un camarade qui s’avère donner des cours dans le premier cycle :p.

Le jeudi soir, se déroule également une Burger party offerte encore une fois par l’université, suivie de LA Party, grosse fête avec concerts. Pourtant, après le rythme que j’ai du suivre jusqu’ici, je me contente de prendre mon burger et d’aller me coucher, d’autant plus que le lendemain je réattaque à nouveau à 8h30.

Pour finir donc, ce matin, on se retrouve avec deux autres français (dont Rémy) en cours, où, il faut bien l’avouer, nous n’apprenons et n’apprendrons surement pas grand-chose. Encore une fois, ce ne sera pas un mal pour l’équilibre du travail. En fin de journée, je participe à une visite de l’EMI (Ecole Multidisciplinaire de l’Image) dont je fais partie grâce à mon cours en Logiciels Graphiques. Et je profite de la distribution de Pizza offertes par le département.

Semaine, il faut l’avouer relativement chargée malgré le faible nombre d’heures de cours. Ce week-end, un peu de boulot, beaucoup de repos, et une visite d’un musée en perspective.

dimanche 2 septembre 2007

cette fois-ci, c'était le fun!

En ce milieu de deuxième semaine, les résidences se remplissent au fur et à mesure, nous recevons nos nouveaux collocs (encore et toujours des français pour la plupart). Dans le lot des nouveaux arrivés, un d’entre eux se démarque malgré tout. Romain, le deuxième et dernier colloc de Tawfik, s’avère être un allemand, enfin plutôt un européen comme il aime à le dire (il a vécu en France, Suisse, Allemagne et même pendant plus d’un an au Canada). En plus de sa grande sympathie et de sa culture, il a la grande qualité d’apprécier le hockey (et y a même jouer à au niveau en Suisse), ce qui a déjà suscité de grande discussion et un projet d’aller voir un match.

Nous arrivons alors déjà à la fin de la semaine, et un très grand évènement se profile à l’horizon. Le Festival des Montgolfières à Gatineau en est à sa 20ème édition. Il s’agit d’un rassemblement autour d’un nombre important de montgolfières mais qui draine également de nombreuses autres animations (manèges, concerts, …). Nous prenons donc pour la plupart un pass pour les 4 jours du Week-end prolongé (En effet, lundi 3 septembre est férié pour cause de fête du travail).

La première soirée, on ne peut pas l’inventer, nous assistons au concert de La Compagnie Créole. Apparemment, pour eux, Québec rime avec neige qui rime avec Noël, nous avons donc le droit à un certain nombre de chants de noël à la façon Créole. Heureusement, rapidement l’atmosphère se réchauffe (les gens d’ici connaissent au moins aussi bien leurs chansons que nous) et nous avons le droit d’écouter tous leurs plus grands titres (Au bal masqué, Ca fait rire les oiseaux, La machine à danser …). Malheureusement, je ne peux que vous montrer une photo car j’ai pris des vidéo au moment où ils chantaient leurs titres phares mais je me suis rendu compte par la suite que mon appareil n’enregistrait pas le son (normal pour un appareil Samson me direz vous !! no comment !)

Pour la deuxième soirée, nous avons le droit à quelque chose de plus « local » dirons nous. En effet, nous assistons alors au concert de la dernière Canadian Idol (La star académie du coin) Eva Avila. Rien de bien formidable, nous en profitons donc pour faire un tour du parc. D’ailleurs, au cours de l’après-midi, j’avais déjà eu l’occasion d’assister à une épreuve du championnat des hommes les plus forts du monde. Au programme, Les Pierres d’Atlas : il s’agit en fait pour les concurrents de soulever d’énorme pierre ronde et de les stabiliser sur des pieds métalliques. Il y a 5 pierres, et elles sont évidemment de plus en plus lourdes. En gros, la première doit faire 100kg, puis 110, puis 130, 150 et enfin 180. Je suis assez fier de moi car le seul concurrent que j’ai photographié a été également l’unique capable de soulever la dernière pierre.


Pour revenir sur la soirée, après avoir attendu la fin des nombreux rappels de la fameuse chanteuse, nous avons alors pu nous émerveiller devant un magnifique feu d’artifice qui je dois l’avouer doit être un des plus beau que j’ai eu l’occasion de voir jusqu’ici.

Aujourd’hui, après un réveil relativement tardif (oui ca y est j’ai pris le rythme des vacances, dommage seulement 2 jours avant la reprise, quoi que vu l’heure à laquelle se dérouleront mes cours..), nous nous sommes retrouvés avec le petit groupe habituel d’une dizaine (allez, je commence à donner des noms : Ana, Cathou, Jessica, Francis, Rémy, Romain et Tawfik) pour faire un basket assez intensif ma foi. Oui au final, s’il y a deux choses qui sont sûres ici, c’est que je vais rencontrer plein de monde et faire beaucoup de sport !