vendredi 24 août 2007

On the road again sur le bicycle!

Aujourd’hui, nous allons sélectionné les cours auxquels nous comptons participer pour le reste de l’année (pour les 4 mois à venir en ce qui me concerne). Il va s’agir de passer dans les bureaux correspondant aux différents départements qui nous concernent. Mais pour commencer, rendez-vous le midi chez Rémy pour manger et surtout pour retrouver le français qui va me vendre son vélo.

Et voila, enfin un moyen de transport correct. C’est donc parti direction le pavillon Lucien Brault (là où l’on aura nos différents cours). Une fois rendu, on se repère assez facilement, et on se rend au premier bureau : Le module informatique. Il s’agit ici des cours de premier cycle. Le problème est que la plupart des cours que l’on avait sélectionnés avant de partir ne sont pas dispensé pendant le premier trimestre. De plus, une grande partie des cours de ce cycle correspondent à ce qu’on a déjà pu faire à l’INSA jusqu’ici. Heureusement, on arrive à expliquer plutôt bien notre situation et on va donc pouvoir prendre 2 cours ice et 2 cours au cycle supérieur. Malgré tout, il faudra rencontrer le directeur du premier cycle pour discuter avec lui plus précisément des cours que l’on peut suivre, et évidemment, il n’est pas là aujourd’hui, donc on a déjà trouvé notre objectif pour lundi prochain :p.

On se dirige alors vers le bureau du cycle supérieur. Cette fois, on tombe sur une personne qui semble encore moins informée que nous sur ce que l’on peut faire. Pourtant, encore une fois, on s’en sort plutôt bien pour expliquer notre situation. Au final, elle nous dit que le cycle supérieur en informatique propose seulement 3 cours différents pour le premier trimestre. Le choix va être rapide au moins. Encore une fois, rendez-vous lundi avec le directeur.

Pour finir, on va voir au premier cycle en administration. En effet, j’aimerai pouvoir suivre un cours en management et vu le niveau des cours du premier cycle en informatique, autant en prendre un dans chaque département. On rencontre à ce moment la personne qui semble être responsable (les ravages des trop longues séances d’UV et de la caféine en perfusion…). En ce qui la concerne, pas de problème pour nous accueillir, il faudra juste voir si c’est d’accord avec ceux du département informatique.

Et voila une formalité de plus de réalisée (encore une fois seulement à moitié). On part alors tester nos vélos récemment acquis. Ici, c’est génial, il y a des circuits qui traversent les parcs, pas de problème d’insertion dans la circulation, il faut juste slalomer entre les écureuils. On découvre alors le parc Gatineau (enfin tout du moins une petite partie vu sa taille), puis on part longer la rivière Saint Laurent qui est la frontière naturelle entre notre vile et la ville d’Ottawa (et par la même occasion entre le Québec et l'Ontario).

jeudi 23 août 2007

Ca va tataouiner dans les chaumières!

De mieux en mieux, aujourd’hui réveillé à 8h. Ca va être parfait, je devrai être callé pour faire la grasse mat’ en fin de semaine en supposant que ces *** de travaux soient en repos.

Aujourd’hui, très grosse journée avec deux objectifs principaux :

- La réunion de présentation du programme CREPUQ

- L’ouverture du compte en banque

En ce qui concerne le premier point, le rendez-vous est donné à 12h, on se retrouve donc chez Rémy pour bouffer vers 11h. Le temps de tout préparer, de manger et d’y aller, et voilà on va être à la bourre (je déteste ça !). En plus, en arrivant au pavillon où à lieu la réunion, on retrouve à l’entrée, Catherine (la française rencontrée hier au MAXI, sorte de grande surface) et une autre française en train de fumer. Bien sûr, on s’arrêter dire bonjour, etc. Définitivement, le TABAC TUE et en plus FAIT ARRIVER EN RETARD. Mais bon, ça va quand même, on se contente d’une arrivée après tout le monde et il ne semble pas que la réunion ait commencé depuis longtemps.

On a alors droit une espèce de show « presque » à l’américaine de présentation de l’université et du programme auquel on va participer. Mais au moins, toutes les informations y sont (études, sécurité sociale, droits et devoirs de l’étudiant) et sont claires. Par contre, attention, ici il faut bien avoir tout en tête et en particulier les différentes Dead-line car ici, « pas de négociations come chez vous en France. On ne revient pas trois fois supplier à l’accueil. Quand c’est NON, c’est NON ». La prochaine étape sera donc la sélection des cours auxquels on compte participer. D’ailleurs sur ce point, elles ont clairement insisté sur le fait qu’il fallait mieux se contenter de 4 cours (a lieu du maximum de 5) soit 12h par semaine (Hors travaux personnels) sinon c’est l’échec assuré. Bon d’après les différents échos des français et québécois du coin, c’est pas violent, mais on ne va pas passer outre leurs conseils :p.

Une fois cette réunion terminée, on va pouvoir attaquer notre deuxième objectif de la journée. Certes on pourrait aller voir pour nos cours, mais il vaut mieux en garder sous le pied pour demain :p. Donc c’est parti, direction la banque, toujours dans le même centre commercial (pour l’instant, on y est allé tous les jours, on commence à connaître pas mal). Comme conseillé par François, le colloc québécois de Rémy, nous décidons de nous inscrire à la BMO (Banque de Montréal). Après explication de notre cas au guichet, on a un rendez-vous une demi-heure plus tard. Juste le temps d’aller faire quelques courses supplémentaires dans la galerie. A l’heure du rendez-vous, une conseillère nous reçoit et sans plus de demandes que nos passeport, carte d’identité et attestation de l’UQO (université du Québec), elle nous ouvre chacun un compte avec carte de débit. Quand je pense à la galère que c’était en France juste pour envisager la potentialité d’ouvrir un compte. Plus qu’à attendre que la banque française face sa part du boulot en transférant les fonds.

Voila une journée rondement menée. Pour finir, on part retrouver Ludovic dans son appart avant son départ, afin d’obtenir un maximum de conseil. De plus, il nous a obtenu deux VTT que l’on va racheter à deux autres français eux aussi sûr le départ. ENFIN LIBREEEE !!

mercredi 22 août 2007

Y'a pas d'trouble !

Ce matin encore, le décalage horaire vient faire son office en me réveillant à 7h30. Bien que je ne sois pas tout à fait sûr que la marche arrière du camion de chantier (oui, ils agrandissent le pavillon de l’université qui est situé juste derrière ma fenêtre), n’y ait pas contribué un peu. Enfin bon, voila une nouvelle journée qui commence comme la précédente : Douche, café, internet…

A 9h, décollage en compagnie de Rémy vers le pavillon où l’on doit aller s’inscrire pour l’année scolaire. Petite marche à pied de 10 minutes (et en plus c’est ici qu’on aura les cours, non évidemment, ca pouvait pas être dans celui qui est en train d’être agrandi au niveau de ma fenêtre !).

Formalités administratives réglées en 10 minutes. Retour à la maison après cet effort extrême de la matinée. En début d’après-midi, grande surprise, mon premier colloc est arrivé à destination. Il est lui aussi Français et est ici pour 4 mois pour réaliser l’équivalent de sa troisième année d’école de communication. Par la suite, nous l’appellerons Mr GLaPoisse. Je m’explique, n’ayant pas pris un vol direct vers le Québec, il a fait une escale à Philadelphie où il a attendu 5h au lieu de 1h, et une fois arrivée à Ottawa, bagages perdus. En arrivant malgré tout enfin à destination à l’UQO il n’a pas trouvé le bureau des gardiens et a donc du squatter chez quelqu’un pour la nuit. Au final, le voilà, et il repart cet après-midi, direction l’aéroport en espérant y récupérer ses bagages.

L’après-midi, programme au combien plus passionnant, direction la banque pour ouvrir un compte et le centre commercial pour continuer le ravitaillement (oui oui, toujours à pied… vivement le vélo). Arrivée à la banque, il s’avère qu’il nous manque évidemment le seul papier auquel on n’avait pas pensé, il faudra donc revenir demain. Au centre commercial, on réalisé nos achats, et en sortant, on croise une française qui s’avère également être à l’UQO, et tout comme mon colloc, pour suivre des cours de communication (jusqu’ici, les seuls points communs que je leur ai trouvé, c’est qu’ils n’arrêtent pas de se plaindre :p ).

Retour à l’appartement, puis dîner chez Rémy et discussion avec son colloc québécois.

mardi 21 août 2007

Rencontre avec les pti'Suisses

Première Journée

Le jour se lève et ses rayons viennent me chatouiller à travers les stores. Je me réveille et il n’est pourtant que 7h. Vive le décalage horaire. J’ai rien prévu pour le petit déjeuner et j’ai rendez vous avec Rémy (l’autre français de l’INSA) à 13h devant l’université. Entre temps, je passe par le service hébergement pour signer tous les papiers propre à mon appartement. Puis, je pars faire un petit tour dans le parc juste à côté. Comme je disais précédemment, ici c’est comme aux Etats-Unis mais avec beaucoup plus de verdure. A l’heure prévue (plus ou moins quelques minutes), on se retrouve. Ca fait plaisir de voir un visage familier. On va alors chez lui histoire de partager notre début de voyage. Il s’avère que lui a déjà un colloc, et qui plus est, à le bon goût d’être québécois (ce qui implique plein de matos : TV, console, vaisselle, …). Ca sent le squatte assuré.

Une fois nos premières impressions partagées, nous avons alors pris un repas copieux fait de riz et de sauce tomate (j’avais presque oublié de manger depuis le matin). Mon camarade m’a alors indiqué la position du centre commercial le plus proche (quand même à au moins 20 minutes de marche). J’y suis alors allé faire mes premières provisions. J’en ai par ailleurs profité pour prendre une couette et un oreiller histoire de passer une deuxième nuit un peu plus confortable.

La journée s’est alors assez vite déroulée. Comme prévu, squatte à l’appartement de Rémy pour manger et regarder un petit film (Choisis parmi la large collection de DVD du coloc québécois), « Le secret des poignards volants ». J’avoue que ce n’était pas très québécois comme film.

J’allais oublier, au cours de l’après-midi, Rémy a fait la rencontre la plus improbable qui soit (non non pas un écureuil, on n’y fait même plus attention). Ludovic, un de nos camarades de classe qui n’a pas été accepté pour partir dans une des plus prestigieuses universités du Canada, s’avère réalisé son stage d’été ici, dans notre future université. On va essayer de le revoir au moins une fois avant son départ à la fin de la semaine.

Pour finir, retour dans mon appartement, toujours aussi vide. Petit tour sur le net, et encore une fois, vite couché…

lundi 20 août 2007

En descendant du char, à la première lumière!

Le départ

Après des « au revoir » quelque peu déchirant à l’aéroport, je me retrouve prêt à embarquer. Premières légères difficultés, le transport de la salle d’embarquement se fait par bus jusqu’à l’avion et il s’avère que le nombre de bus nécessaires avait été mal jugé, et évidemment, j’ai choisi la place de ceux qui prennent le dernier bus.

Malgré tout, après une légère temporisation, je me retrouve dans l’avion de la chère compagnie Air Transat. Rien à dire de particulier, après avoir testé Air France, il s’avère que l’on n’est pas plus mal installé, bien qu’il soit regrettable de ne pas avoir les fameux écrans personnels sur le siège situé devant nous (confort quand tu nous tiens). Décollage légèrement retardé (une vingtaine de minute tout au plus), surement à cause de ce satané bus. Léger sourire à l’écoute des consignes du commandant de bord qui s’avère être québécois (tout comme les ¾ de l’équipe d’ailleurs). Rien de particulier à signaler pendant ce vol. Un couple anglophone à mes côtés avec lesquels le seul échange aura été mes excuses pour aller aux toilettes (quelle idée de choisir le côté hublot). En arrivant, la diffusion de quelques épisodes de « Just for Laugh » (traduire Juste pour Rire en Français) sorte de Vidéo Gag à la sauce Québec, provoque l’hilarité générale dans l’avion. Atterrissage quelque peu remuant, mais bon nous y voila. Pas de problème particulier pour le passage à la douane d’OTTAWA (on peut d’ailleurs noter que 5 des 6 douaniers sont bilingues Français/Anglais).

Une fois la douane passée, je me prépare à réceptionner mes bagages. J’en profite alors pour essayer de donner des nouvelles à ma famille par l’intermédiaire du téléphone mais il s’avère que ma carte bleue n’est pas compatible après vérification auprès de la borne d’info (j’espère qu’il n’en sera pas de même pour le reste du voyage). Un peu énervé par cet épisode du téléphone, je saute dans le premier taxi qui vient direction Gatineau et la résidence étudiante où je vais passer 4 mois (sans savoir vraiment si j’aurai les clefs). Après un début de conversation en anglais avec le chauffeur du taxi, nous nous apercevons tous les deux que nous maîtrisons plus ou moins bien le français, et s’engage alors une conversation plus fluide sur les raisons de ma venue. Au bout d’une quinzaine de minute, le chauffeur me dépose devant l’université. Je pars à la recherche du bureau du gardien, qui je l’espère doit me délivrer les clefs de ma chambre. Après 5 min de parcours de l’université, où je découvre au passage une piscine et une salle de musculation, je trouve le fameux gardien. Si on lui avait enlevé son uniforme, j’aurai tout fait pu le prendre pour un étudiant (bien que légèrement déconcerté dans ce cas par sa nudité … bah oui si on lui enlève son uniforme… enfin bon). En effet, sa sympathie confirme mon premier point de vue sur l’accueil québécois, et il me délivre très rapidement mes clefs après confirmation de mon identité. Par contre, il est incapable de me dire clairement où se trouve ma résidence et m’indique deux localisations possibles.

Commence un vrai calvaire, moi et mes 40 Kg de bagages, sous le soleil et la chaleur dont j’avais oublié jusqu’à l’existence. Nous nous dirigeons alors vers le lieu qui serait le plus probable. Tous les québécois que je croise, tentent tant bien que mal de m’aider mais semble aussi peu renseigner que moi. Pourtant, une femme veut en profiter pour m’expliquer comment se déroule toute la vie sur le campus (enfin au moins la buanderie, c’est bien la moindre des choses). Je la suis donc, à la suivre, trainant mes bagages derrière moi. Viens alors mon sauveur, un étudiant québécois (je précise les nationalités car viendra un jour où je croiserai d’autres gens), qui lui, semble bien connaître les lieux et me précise que ma résidence est surement plutôt vers le deuxième lieu que m’avait indiqué le gardien. Pourtant, il ne peut pas m’en dire plus, et j’en viens à me demander si cette résidence est réellement habitée (d’ailleurs 24h après, je me posait toujours la même question).

Je me dirige alors vers le lieu de la dernière chance, au passage, je réalise ma première rencontre avec la faune locale, croisant une marmotte (je peux préciser la nature de l'animal après plusieurs jours, mais je n'avais pas deviné du premier coup d'oeil). Je trouve alors enfin ma résidence et ouvre sans trop de difficulté (la précision est importante) la porte permettant l’accès au bâtiment, je monte un escalier et regarde les numéros sur les portes du premier couloir : Ca y est, me voila face à la porte de mon appartement. Voila alors que va commencer un grand moment de solitude. Après avoir identifié la clef unique permettant de faire tourner les deux serrures verrouillant la porte, je m’évertue à comprendre pendant 15 minutes l’ingénieux système qui a été mis en place pour m’interdire l’accès à l’autre côté. Par désespoir, je me mets alors à frapper à toutes les autres portes du couloir (3 appartements par couloir) et j’obtiens, après 5 minutes, une réponse. Une française que je crois avoir réveillée (il n’est pourtant que 18H et le décalage horaire devrait plutôt ME concerner) me délivre alors le grand secret de l’ouverture de porte que je ne peux malheureusement pas vous dévoiler…

Enfin, je peux mettre les pieds dans mon appartement, et première constatation, c’est grand, deuxième constatation, c’est vide. Et oui, un appartement pour 3 quand on est le premier à arrivée, ça fait vide. Une salle de bain avec baignoire (va falloir acheter un rideau de douche), toilette et lavabo. Un grand salon avec fauteuil et canapé et … vu sur la rue. Une cuisine avec beaucoup de rangements toujours aussi vide, un grand four et des plaques électriques, et un frigo spacieux. Enfin trois chambres (dont une avec un lit double). Tout ce que je sais, c’est que je suis dans la chambre A, mais aucun numéro ou autres formes d’indications sur les portes. Par déduction, je prends donc la chambre la plus à droite (celle étant la plus à gauche ayant le lit double, que je ne suis pas censé avoir).

Petite description de la chambre :

- Un lit (mais pas de draps)

- Une penderie

- Un bureau

- Une armoire

Je commence donc à ranger rapidement mes affaires. Il s’avère que malgré le poids de mes bagages, je n’ai pas tant de choses que cela. Une fois le rangement fait, je pars faire un rapide tour du voisinage. Le problème, c’est qu’ici, c’est comme aux Etats-Unis, les routes sont très grandes, et les distances ne favorisent pas les déplacements à pied. Pourtant, après quelques minutes, je tombe sur un tout petit centre commercial avec un dépanneur (j’ai bien fait de consulter un petit lexique du débrouillard au Québec avant de partir pour savoir qu’il s’agit en fait d’une épicerie). J’achète de quoi manger légèrement pour le dîner et je rentre dans mon appartement. Au passage, je dérange à nouveau ma voisine pour lui demander comment fonctionne Internet, elle ne semble pas trop savoir et en tout cas chez elle, cela ne marche pas.

Je me retrouve alors à nouveau seul chez moi, devant un bol de nouille chinoise. J’essaye à tout hasard de brancher mon câble réseau … et MIRACLE, ça marche (beaucoup plus efficace qu’en France … Certains comprendront l’allusion :p). J’en profite alors pour envoyer des SMS par internet (le miracle de la technologie comme dirait maman) pour donner de mes nouvelles même si il est déjà très tard en France. Je fais mon bidouillage habituel sur le net et je m’effondre de fatigue sur mon lit (il est 22H30). Je me rappelle alors à ce moment qu’il n’y a pas de drap fourni et que je me suis gouré en ramenant mes draps prenant 2 dessus de lit au lieu d’une housse de couette. La fatigue prenant le dessus, je m’endors quand même. Au milieu de la nuit, je suis légèrement réveillé par le froid ambiant, je prends alors une serviette en guise d’oreiller et mon manteau d’hivers en guise de couverture…